En rééducation, à chacun son programme personnalisé !

Pour chacun de mes patients, j’élabore un plan de remédiation adapté à ses besoins.

 

En fonction des problématiques révélées par le bilan, je définis les axes de travail tels que par exemple :
• la posture,
• la tenue du stylo,
• la souplesse des doigts et la détente de la main (mais aussi du bras, de l’épaule, du corps tout entier… car on n’écrit pas qu’avec sa main !)
• l’ampleur du geste,
• la forme des lettres,
• le sens du tracé,
• la fermeté du trait,
• les liaisons entre les lettres,
• le mouvement,
• la vitesse,
• la coordination œil-main,
• la gestion de l’espace de la feuille…

 

 

 

Chez le graphothérapeute, on n’est pas à l’école : pas question de « faire des lignes » !

Un enfant en difficulté d’écriture est souvent fâché avec l’école. Il est important qu’il découvre qu’écrire, ce n’est pas seulement copier des leçons sur un cahier à grands carreaux, mais que cela peut aussi être très amusant et apporter beaucoup de plaisir !

Il est aussi très souvent fâché après lui-même : aussi, quels que soient les points à travailler, l’approche est toujours bienveillante et ludique, pour l’aider à retrouver le chemin de l’estime de soi et à se réconcilier avec l’écriture.

Ainsi, en séance, on travaille les points à améliorer en explorant l’écriture sous toutes ses facettes :
• on trace des formes de toutes sortes, avec une main ou avec les deux,
• on utilise des feutres, de la peinture, de l’encre, des craies grasses, des pastels secs, des pinceaux, des plumes, des calames, des cotons-tiges, ses doigts…,
• on écrit et on trace sur tout : papier ordinaire, papier de soie, papier journal, papier calque, nappe de bistrot, essuie-tout, carton d’emballage, carton ondulé, plateau de sable, ardoise, galets, plastique, verre, tissu…,
• on écrit en rythme, sur des musiques plus ou moins rapides,
• on trace à la verticale au tableau noir ou au tableau Veleda, sur des plans inclinés, à plat sur la table ou par terre…,
• on teste toutes sortes de stylos et de crayons, des papiers divers et des lignages variés…

En plus de tout ça, on joue à des jeux éducatifs pour la motricité fine, on fait du collage, du modelage, du découpage, de l’origami, on s’assouplit les mains au piano ou avec des jeux de doigts (football des doigts, marionnettes…)…

Les mots d’ordre : dédramatiser l’écriture, et ouvrir l’horizon de l’enfant sur le plaisir et la fierté de laisser sa trace.

• Suite : Les séances, côté pratique