La graphothérapie s’adresse aux écoliers, collégiens, lycéens pénalisés dans leur scolarité par une écriture illisible, lente, fatigante, douloureuse.
Le plus souvent (mais pas toujours), les troubles de l’écriture sont associés à d’autres troubles de l’apprentissage ou du développement : dyslexie, dysorthographie, dyspraxie, TDA/H…
Ils affectent également la grande majorité des enfants précoces.
Les signes qui doivent alerter
• L’enfant écrit trop vite, sans contrôler son geste : son écriture part dans tous les sens.
• Ses cahiers sont mal tenus, avec une mise en page désorganisée et de nombreuses ratures.
• Son écriture est comme hachée, saccadée, la structure des lettres n’est pas respectée.
• Il ne respecte pas les lignes, son écriture monte et descend.
• Il est trop lent : il n’a pas le temps de finir ses contrôles, de copier toute la leçon au tableau, de noter les devoirs sur son agenda.
• Il se tient mal : son dos est tordu, sa tête est penchée sur la feuille, il est couché sur son cahier, il s’assied avec une jambe repliée sous les fesses…
• Il tient mal son stylo, ses doigts sont crispés, son poignet forme un angle…
• Il se plaint de douleurs en écrivant : mal aux doigts, à la paume de la main, au poignet, au dos, à l’épaule…
• Il est anxieux lorsqu’il doit écrire.
• Il a des mouvements de colère lorsque sa main ne lui obéit pas.
• Il est tellement accaparé par l’écriture qu’il ne peut pas écouter l’enseignant en même temps (il est en double tâche).
• Les enseignants notent dans la marge : « Sale », « Manque de soin », « Tu écris trop gros », « Tu écris trop petit », « Ecris sur la ligne »…
Une « écriture de cochon » n’est pas une fatalité ! La graphothérapie permet de remédier à toutes sortes de difficultés liées à l’écrit.
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